Obtenir une avancée par la voie du dialogue est, comme chacun le sait, bien plus satisfaisant pour tous que de l’obtenir par la décision d’un juge ! C’est bien, semble-t-il, une avancée négociée qui se profile sur le sujet du temps de travail des agents d’accueil des lycées et le fameux “temps de travail d’équivalence”, ces 116h annuelles de plus que leur collègues qui leur sont imposées par la Région. Interpellé par écrit par la FA-FPT et les autres syndicats, face à des organisations prêtes à aller devant toutes les instances de la justice administrative, le Président de région semble avoir enfin entendu les arguments de la FA-FPT : il vient de s’engager par écrit à corriger cette injustice : “…j’ai bien entendu certains de vos arguments et j’accepte d’examiner favorablement votre demande de suppression des horaires d’équivalence…”
Pour la FA-FPT, qui bataille depuis des années pour rejeter les horaires d‘équivalence, la reconnaissance de nos arguments par notre autorité territoriale est l‘aboutissement d‘un travail que nous n‘avons cessé de mener, seuls ou avec d‘autres. C’est donc vers la victoire du dialogue que nous espérons nous diriger désormais… mais avec cependant la vigilance qui s’impose car les engagements formulés doivent évidemment se concrétiser ! La FA-FPT et les autres syndicats vont surveiller de très près les étapes d’information des représentants de la hiérarchie fonctionnelle souhaitées par notre exécutif.
Nous veillerons à ce que le règlement du temps de travail dûment corrigé puisse s’appliquer en septembre 2024 comme l‘Exécutif s’y est engagé (oralement, cette fois) lors de l’entretien que nous avons eu avec lui le 10 janvier dernier. Les agents concernés peuvent compter sur notre engagement sans faille pour cela !
Ce qu‘en dit la FA-FPT : « Obtenir sur le temps de travail une avancée par la voie du dialogue nous satisferait bien plus que de l’obtenir par la décision d’un juge. “