En début de mois, la Fédération Autonome de la Fonction Publique appelait les agents régionaux à se joindre aux mouvements de grève prévus le 8 mars pour appeler l’ensemble des employeurs à agir pour assurer l’égalité réelle des femmes et des hommes de ce pays, que ce soit dans la vie quotidienne ou au travail. Car même dans la Fonction Publique, où existent pourtant un certain nombre de gardes-fous, on constate toujours des inégalités criantes dont les femmes sont victimes : les carrières restent très “genrées”, les femmes demeurent minoritaires dans les postes d’encadrement supérieur, et les métiers perçus comme “féminins” sont la plupart du temps dévalorisés.
Plus préoccupant encore, l’émergence de l’intelligence artificielle dans la sphère professionnelle fait d‘ores et déjà apparaître le risque de confirmer, et même renforcer, les stéréotypes de genre en considérant les inégalités actuelles comme un modèle de référence à partir duquel l‘IA élaborera ses futurs contenus. L‘égalité est une exigence morale, un droit fondamental qui appelle aujourd‘hui un effort collectif, et qui appellera demain une vigilance commune.
Il y a donc urgence à agir, et c‘est pourquoi la FA-FPT revendique une véritable revalorisation des grilles salariales pour tous les métiers actuellement à prédominance féminine (en prenant mieux en compte aussi leur pénibilité), le renforcement de la mixité des métiers, le maintien des congés annuels et des RTT lors des congés maternité, et un engagement plus fort en termes de prévention, de signalement et de sanctions des comportements relevant des violences sexuelles ou sexistes.
Ce qu‘en dit la FA-FPT : « L’égalité femmes/hommes reste plus que jamais un enjeu de société essentiel et un enjeu professionnel incontournable. “