Chèques-déjeuner/télétravail : et les E-ANNA alors ?

In Nos actions by FA FPT NA

Pendant des années, les assistants numériques de la Région n’ont pas eu accès au télétravail, parce que la collectivité les avait mis entre deux chaises : bien que relevant des services des sièges, les E-ANNA étaient considérés sur d’autres sujets comme agents de lycée. Après avoir bataillé pour faire reconnaître que les activités des E-ANNA ne se faisaient pas toutes en lycée, et que même (ce qui est logique quand on bosse sur des sujets numériques) certaines pouvaient être réalisées à distance, la FA-FPT a fini par faire reconnaître que nos collègues assistants numériques des lycées devaient avoir accès au télétravail. Le projet de service ayant été adapté, c’est chose faite depuis 2024. Hourra ? Hééééé bien non pas tout à fait.

Si les enjeux opérationnels semblent en voie de règlement, les questions d’intendance, elles, sont restées en rade. Un exemple : les chèques déjeuner ! Etant considérés (sur ce point) comme agents de lycée, les E-ANNA n’ont accès aux chèques déjeuner que pour les jours de permanence où ils interviendraient dans les EPLE hors période d’ouverture de la restauration scolaire. Soit un maximum de 25 chèques déjeuner par an. Mais, et quand ils télétravaillent alors ? Hé bien, rien. Contrairement à d’autres agents siège qui, même s’ils ont accès au restaurant administratif, perçoivent des chèques-déjeuner pour les périodes télétravaillées (ce qui est logique puisqu’alors ils n’ont plus accès à une restauration collective), pour les E-ANNA rien n’a été prévu – une complication qui vient de leur assimilation à des agents de lycée – même à l’heure où on admet que leurs missions peuvent en partie être réalisées hors-établissement. Et puis il faut aussi savoir qu’il y a des équipes E-ANNA qui NE SONT PAS basées dans des lycées et N’ONT PAS accès à la restauration collective hors intervention en établissement. Au risque de ne surprendre personne : leurs agents N’ONT PAS davantage de chèque-déj… télétravail ou pas ! On voit qu’il y a encore de la besogne à abattre sur ce sujet, et la FA-FPT compte bien, encore une fois, batailler pour faire valoir vos droits !