Après la séquence du 28 septembre sur les projets de densification, une seconde réunion paraissait s’imposer. Elle a eu lieu le 19 octobre dernier, à Limoges, en présence cette fois de plusieurs élus et notamment d’élus du territoire. C’est une bonne chose que la Région ait senti la nécessité de ce second échange, et nous avons salué l’initiative. Mais c’est sur la mise en oeuvre pratique du projet que nous attendons la Région. Cet échange avec l’Exécutif ne doit pas pour la Région se limiter à simplement refaire l’emballage-cadeau du projet de densification, sans rien changer au produit de base. Car si les agents du site ont particulièrement mal vécu la présentation du 28 septembre, cela tient plus au fond qu’à la forme.
La manière dont les choses ont été présentées le 28 septembre a certainement irrité plus d’un collègue. Mais ce qui les inquiète, c’est le concret : la cession d’un bâtiment, la densification des espaces, la flexification éventuelle des postes. Ce qui les inquiète aussi, c’est le silence sur les modalités pratiques censées accompagner une densification qui sera lourde de conséquences pour leurs conditions de travail et de sécurité. Il nous semble en effet que des bureaux de 3 ou 4 posent d’autres enjeux en cas d’évacuation que des bureaux individuels. Et que quand on regroupe des bureaux densifiés dans des bâtiments qui interrogent déjà en matière de sécurité ou d’accès (comme c’est clairement le cas à Limoges), on se devrait d’y réfléchir à deux fois. Par exemple en saisissant en amont les instances appropriées pour partager les enjeux, et réfléchir ensemble aux solutions. Le dialogue social, ça sert à ça, paraît-il.